Franck marche dans l’eau de l’océan arctique !
Le lever se passe très tôt pour Franck : 6h. Philippe a repéré un coin facile d’accès pour un fauteuil roulant. C’est une belle plage de sable blanc. Un petit comité l’accompagne. Il y a Sandra, son épouse, une partie de l’organisation, Olivier notre médecin, Johan pour faire des images avec le drone et Philippe qui s’est dévoué et va l’aider à rentrer dans l’eau de l’océan glacial arctique. De l’autre côté, Ugo s’est proposé. Par conséquent, ses coéquipiers de l’Ecole Emile Cohl, Olivier et Héloïse, sont venus pour prendre des photos. Pendant ce temps le reste de l’organisation prépare des boissons chaudes.
L’approche dans l’eau glacée, 7°-8°, pas plus, se passe bien. Ugo et Philippe soulèvent Franck de son fauteuil roulant. Les vagues sont assez fortes pour le balader, il est rattrapé par Olivier. Une vague plus forte que les autres passe par dessus les têtes des trois courageux baigneurs. Ils sont baladés comme des brindilles, de l’eau jusqu’au cou, avançant de plusieurs mètres sans contrôler grand chose. Ils sortent de l’eau. Franck a un sourire qui en dit long sur le bonheur et la joie éprouvés par cette expérience assez exceptionnelle !
Au retour tout le monde veut voir les images, vidéo et photos. Les trois baigneurs vont avoir une fringale toute la journée après une telle expérience physique !
On remballe, le soleil revient et nous réchauffe tous. On a quitté les parkas et enfilé un tee-shirt et une petite polaire. Ça suffit.
Un petit convoi est organisé pour faire des images sur la route qui serpentent entre les rochers pointus et noires. Elle est tellement étroite que les voitures se croisent à peine.
7h30 de trajet pour cette étape. La route est sauvage et défoncée. On peut croiser des rennes et des élans. Sandra en a fait l’expérience. Une voiture en face et un élan qui traversait. L’accident a été évité et aurait pu être grave. La stature de cet animal sauvage est très haute, les pattes ont la hauteur d’un véhicule, le corps est au-dessus et peut écraser le véhicule s’il y a collision.
C’est un au-revoir définitif à la Norvège. Cette année, on aura eu un temps exceptionnel, des images de très bonne qualité, des soirées autour d’un feu de camp assez mémorable.
Bonjour la Finlande. Le décors commence à changer après la frontière. Les forêts d’épineux et de bouleaux commencent à remplacer les végétations type toundra. Des creux et des collines constituent le relief. Les lacs, petits, moyens ou grands, s’invitent à chacun des virages. Les pistes aussi font le bonheur de certains raideurs et ėprouvent la patience de ceux qui se perdent !
Le point de contrôle ce soir est un peu spécial ! Un tantinet nostalgique, du temps des premiers raids des années quatre-vingt. C’est un cul-de-sac qui sert au camion chargés de bois de faire demi-tour.
Les passionnés de champignons font le plein pour le repas de ce soir, d’autres se servent sur place pour composer le dessert: cueillette de myrtilles sauvages et de mûres arctiques.
Igor et Corentin s’occupent du feu avec enthousiasme. Tout le monde trouve une place pour s’installer pour la nuit sur une végétation épaisse et moelleuse, pas besoin de gonfler le matelas.
Eric, Delphine et Lorena ont pu arriver jusqu’au campement en bloquant la troisième. Il faut trouver une pièce de rien du tout (1,95€).
Philippe donne le classement : en tête on trouve l’équipage 22, suivi des équipages 4 et 19.
Olivier prépare un festin à l’organisation Thon blanc, crevettes et king crabe au curry !
En fin de soirée, Florence sort sa guitare. Les retardataires deviennent spectateurs d’un mini concert improvisé. Moment magique !